Bon!
Me revoilà donc pour cette dernière édition de mes savants pronostics, ultime à plusieurs niveaux puisqu’après, basta, I’m outta here. Eh oui, j’accroche une lanterne rouge à ce classement, ca permettra à d’autres de prendre ma place. Vous connaissez mon coté mondain, et entre la sortie du film « Duo » et le lancement du dernier album de Caroline Néron*, LES deux événements culturels de l’été, bin ca me laisse pas grand temps pour dégriser.
Tout cela vient évidemment avec la garantie habituelle, soit une totale inexactitude. La qualité totale, c’est aussi ca. Alors à mon tour de briller parmi les meilleurs… Voici mon top 8.
* À ce propos, dites-moi que je ne suis pas le seul à avoir remarqué qu’à la moindre question sur son dernier opus, elle prononce le mot « Class » avec la même prononciation nécessaire à dire « Trash ». Quand même…
1- Abitibian Apparel
Avec les années, il y a des tendances qui commence à poindre; la dernière en date (après l’élimination hative de Jean-Charles), c’est que l’ami Marcotte ne reste jamais plus d’un été sans inscrire son nom sur le trophée. Que voilà un tight outfit, tight comme un suit en latex, quatre joueurs aguerris qui feront preuve, à n'en point douter, d'une chimie exemplaire. Tout comme les Emmanuel Sandhu, ils risquent d'avoir une fiche parfaite (ou presque) en ronde préliminaire tellement ils sont motivés... Leur réputation n'est plus à faire, bien sûr, mais c'est certain qu'ils chokent à un certain point, reste à savoir à quel point. Surtout que Marcel doit encore un souper à Janick, c’est le genre de chose qui, si elle ne sont pas réglées, peuvent apporter un mauvais vibe. Tu creuses, Ramses?
2- Dieu du Ciel!
Oh-oh! Ces éternels prétendants, minus leur incompressible histoire et malgré la présence dans le line-up D’UNE FILLE (jusqu’ou va-t-on descendre…), ont causé la surprise ce printemps dans la ligue de Montréal. S’ayant débarassé du proverbial singe-sur-le-dos-qui-bouffait-des-chips-sur-l’épaule, on peut donc s’attendre à un barrage soutenu de douleurs infligées à autrui. Deux ombres : Alain qui peut péter les plombs à intervalle régulier, et une punition divine pour cette promotion même pas lucrative d’un estaminet somme toute assez poche.
3- Les Barbiers
Christian Boulanger… que va-t-on en faire? Voilà un gentleman, impossible à détester tant il est sweet entre les matches, qui est agréable, discret, serviable… et qui vous assassinne avec le sourire une fois le buzzer dans les mains. Vous le contrer comment cet animal? Vous pouvez toujours prier… ou attendre, et ca arrive toujours, qu’il panique devant un adversaire impassible et qu’il enchaine les moins 10. Ca marche toujours.
4- Les Emmanuel Sandu
Ils ont rasé ne pas se retrouver ici pour une raison fort simple : quel nom poche! Une fois mon agacement passé, je me rends à l’évidence et admets que cette fois-ci risque fort d’être la bonne. Ca fait deux finales de suite que l’Autre Docteur échappe inélégamment (TDN et Montréal), et comme on aura remarqué ces temps-ci que les éconduits d’une finale remporte celle qui suit… ils sont doublement dus. Connaissant ces stakhanovistes du buzzer, ils seront prêt et arriveront le couteau entre les dents. Si on avait à les rebaptiser tel un batiment de la marine canadienne(et dieu que ca ne serait pas de trop), ca pourrait donner le HMS Anihilation. Emmanuel Sandu… ciboire.. Jean-Charles… me semble que je t’ai mieux élevé que ca…
5- Docteur Prévost et ses malades imaginaires
Une hérésie de les imaginer en dehors du carré d’as? Peut-être, mais les quatres sus-nommés ont faim. Eux, ils sont repus, et c’était à la grande joie de tous l’été passé qu’ils ont remporté les grands honneurs. Parce que si Jean Béliveau avait taté de la titinne, c’est probablement à Francois-Yves Prévost que l’on penserait : la classe, seulement et léthalement que de la classe. Reste que je persiste : il leur manquera l’œil du tigre, ajouté à un sophomore jinx bien carabiné.
6- Thetford Arsenal
Plus jamais me brulerai-je à ne pas classer l’ami Francois trop haut, ne serait-ce que pour l’estime que je lui porte. S’agit de le voir très haut, et l’amical thetfordoise disparaît du radar. Alors les voici 6e, histoire qu’il fasse comme d’habitude et se ramasse dans le carré d’as. Blague à part, ils commencent à nous faire penser aux Blues d’avant le lock-out : une équipe toujours forte, toujours solide, qui peut espérer une finale de temps en temps. Leur probleme : une faiblesse évidente en arts. Ca fait la différence.
7- H5N1
Que faire avec un rétrovirus dont on ne sait pas grand-chose, sinon qu’il doit être bien reposé… Ca fait un bail que l’on n’a pas vu les amis Doré et Boudreault, JS Bouchard nous l’a joue mécène ces temps-ci, Janick en semi-hibernation toute l’année : les jeannois se sont fait plutot discret après le tournoi des Nations. Assez pour perdre de la vitesse, pour sur. Et comme si leur potentiel inflammable n’était pas assez élevé, voilà qu’un Garniériste notoire pour sa bonne humeur s’y joint. Ce qui va nous les rendre aussi agréable qu’un scorbut en Nouvelle-France, mais sans l’avantage de pouvoir en rire… « Une fois c’t’un colon avec pas de gencives… »
8- Les psycho sluts from hell:
Sans l'apport de leur tireur d'élite Luis Melançon, ce serial killer du buzzer et beau garçon plein de vie et d'humour, en plus d'être quand même assez buff, ils ne pourront malheureusement pas atteindre la pole position qui leur revient de droit. Qu'à cela ne tienne, ils pourraient venir brouiller les cartes dans ce format auquel je ne comprends rien et venir voler quelques matches importants aux équipes de tête... Mais il faut dire que Melançon, en plus de posséder un charisme anormalement élevé, reste ce joueur discret qui va compter les buts importants aux moments cruciaux. C'est celui qui va remporter les victoires sur un phat beat de funk et dropper les lyrics qui mettent ta tête en compote, ainsi que le cul de ta mère.