Oui,
intéressant indeed (à défaut d'être bien écrit, putain de merde... c'est pas parce qu'il est parti qu'il faut reprendre son style, à Monsieur Durocher)
Mais ce que l'article occulte, c'est la question du casting, alors que le problème dret là.
Pour la "Poule", c'est un show de matante, ca compte pas, le public est captif de son gratteux; les ventes du-dit billet sont proportionnelles à son auditoire (gagnant + parenté qui regarde). Alors ca ne peut compter vraiment comme symptomatique du vrai problème.
Rappellez-vous Ultimatum... voilà un show assez bien torché, avec du cash à faire, un animateur assez maladroit pour devenir un running gag, un concept qui permet quelques vacheries, un peu d'avarice, de la compétition. Rappellez-vous également qui y était: pas une semaine où il n'y avait pas un herbogéniste. Les même de 21, Le Cercle, Tournoi des Mètres (le nom est aussi navrant que le show est soporifique), Wizzville, etc.
Notre potentiel télévisuel, désolé de vous l'apprendre, n'est pas très élevé: à part Michele D'Elia, nous n'avons personne pour faire rêver les jeunes filles... L'ubiquité des herbos finit par lasser, d'un point de vue casting. Nous sommes ordinaires et sans saveur véritable. Brillants certes, beaucoup de protéines, mais sans aucune plus-value médiatique.
C'est plate mais c'est de même. C'est le désavantage de n'être que 6 millions, les belles têtes bien remplies sédimentent en petites quantités...
La télé produit des SHOWS. Qu'ils soient merdiques, à la rigueur, ca n'a pas d'importance, en autant que ce soit sexy. Alors les bellâtres énervés ou les fous du village qui ouvrent des valises en se prenant pour Jack Bauer, ca va marcher le temps que l'on se tanne et veuille autre chose d'à peine différent.
Pendant ce temps, on perdra l'habitude de checker si on connait quelqu'un qui tente de rester réveiller devant Martin Drainville... C'est simple de même.
Il reste encore à inventer, le quiz qui les commandera tous. Il devra allier érudition et vacherie, bref, exciter l'instinct de mort du public et susciter en même temps sa jalousie ("crisse qu'y est brillant, Guillaume Breault-Duncan, mais osti qui m'énarve, je le met en ballotage, tiens").
C'est ca qui est ca, y'a longtemps que j'avais pas ventilé ainsi. Scusez.